Les SGBD

Qu’est ce que sont les SGBD?

Un SGBD permet d’inscrire, de retrouver, de modifier, de trier, de transformer ou d’imprimer les informations de la base de données. Il permet d’effectuer des compte-rendus des informations enregistrées et comporte des mécanismes pour assurer la cohérence des informations, éviter des pertes d’informations due à des pannes, assurer la confidentialité et permettre son utilisation par d’autres logiciels.

Ils sont utilisés pour de nombreuses applications informatiques, notamment les guichets automatique bancaires, les logiciels de réservation, les bibliothèques numériques, les logiciels d’inventaire, les progiciels de gestion intégrés ou la plupart des blogs et sites web. Il existe de nombreux systèmes de gestion de base de données.

Les SGBD sont souvent exploités par d’autres logiciels. Ils peuvent être sous forme de composant logiciel, de serveur, de logiciel applicatif ou d’environnement de programmation.

Les SGBD les plus utilisés

Voici ci-dessous un tableau présentant le classement des SGBD les plus populaire pour l’année 2014.

Ce classement a été produit par Solid IT une firme qui a fait de du classement des SGBD son domaine d’expertise.

Rank DBMS Database Model Score Changes
1 Oracle Relational DBMS 1467,79 -0,26
2 MySQL Relational DBMS 1296,91 -12,38
3 Microsoft SQL Server Relational DBMS 1226,02 20,14
4 PostgreSQL Relational DBMS 228,25 -2,71
5 DB2 Relational DBMS 188,31 -2,3
6 MongoDB Document store 178,23 -4,84
7 Microsoft Access Relational DBMS 174,99 3,32
8 SQLite Relational DBMS 97,3 -2,2
9 Sybase Relational DBMS 94,51 -0,77
10 Cassandra Wide column store 81,18 0,67

Comparaison entre PostgreSQL et Oracle

Nous allons présenter dans cette partie deux SGBD utilisés dans de nombreuse entreprise de rang mondiale PostgreSQL et Oracle.

Voici quelque exemple pour PostgreSQL :

  • Yahoo!. Utilise une version modifiée de PostgreSQL pour une base de donnée considérée en 2008 comme la plus importante au monde.
  • MySpace. Réseau social.
  • Hi5. Réseau social.
  • Skype. Site de téléphonie.
  • Sony. Pour sa plateforme de jeux en ligne.
  • La station spatiale internationale.

Voici quelque exemple pour Oracle :

  • Anadarko Petroleum Corporation, compagnie pétrolière
  • Hess Corporation, compagnie pétrolière
  • Kesko Corporation, entreprise de distribution
  • Pearson, éditeur britannique
  • PUMA, production et produit sportif
  • Stanley Black & Decker, vente de produit de bricolage
  • Ursus Breweries, producteur de biere

Comparaison des fonctionnalités 

Oracle vs PostgreSQL
Fonction Oracle PostgreSLQ
SQL x x
Intégrité référentielle x x
Transaction x x
Unicode x x
Interface graphique x x
Taille de base maximale Illimitée Illimitée
Taille de table maximal 4 GO 32000 GO
Taille de colonne maximale 8 Ko 16000 GO
Nombre de colonnes maximal 1000 250-1600
Taille maximale de blob Illimitée 1 GO
Taille maximale de varchar 4 KB 1 GO
Nombre de bits pour un nombre 128 bits Illimité
Date: Année la plus lointaine 9999 5874897
Longueur de nom de colonne en car. 30 63
Types d’index différents 6/10 10/10
Capacités SQL 11/11 10/11
Fonctions et procédures x x
Modes de partitionnements 4/6 4/6
Compatibilité aux OS courants 4/5 5/5

La capacité SQL qui manque à PostgreSQL est la requête parallèle qui consiste à diviser une même requête en parties qui pourront être exécutées en même temps.

On accorde généralement à Oracle une plus grande facilité pour mettre en place des clusters et des partitions. Cela fait une différence sur de très grandes bases de données, avec des milliards de lignes.

Le prix

Pour Oracle les prix sont fonction du nombres de cœur de processeur. Par exemple l’utilisation d’un processeur à quatre cœur quadruplera le prix.

Edition standard  : 17 500 dollars par cœur

Edition entreprise : 47 500 dollars par cœur

PostgreSQL est lui gratuit, l’achat d’une licence n’est pas nécessaire.

Conclusion

PostgreSQL et Oracle sont des systèmes équivalents bien que l’un soit gratuit et l’autre très onéreux. Rien ne justifie l’emploi d’Oracle plutôt que PostgreSQL, sauf pour certaines catégories de très grandes bases de données ou oracle sera plus utile.

Pour plus d’information :

http://blog.developpez.com/sqlpro/files/2013/03/Comparaison-PostGreSQL-9.2-Microsoft-SQL-Server-2012-fonctionnalit%C3%A9s.pdf

 

5 commentaires sur “Les SGBD

  1. Sérieusement ! 4 Go pour une taille max de table sous Oracle ? On parle de la v1 ? Ou l’on se trompe et on est plutôt en Po ? Car il y a déjà 20 ans, on avait des tables en To !
    J’adore postgres et en fais tous les jours, mais on ne peut pas laisser passer une telle aberration !

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  2. Visiblement l’auteur ignore les propriétés ACID d’une transaction. Le côté Isolation est très mal gérer par tous les SGBD sauf Oracle. C’est d’ailleurs, étrange, les SGBD autre qu’Oracle propose d’autres modes d’isolation comme READ UNCOMMITTED, bizarre….
    Utiliser pg dès qu’il y a une montée en charge sérieuse et vous sentirez le besoin de changer de SGBD….
    Pour la gestion de la grosse volumétrie, bien sûr Oracle est le meilleur. Le partitionnement est bien plus pourri sous pg car il faut gérer soi-même les mises à jour par des triggers !!!!!
    La clustérisation d’une table est bien plus pourri sous pg: il faut garder l’index de la PK !!!!

    Evidemenmt pour une utilisation mono-utilisateur ou multi-utilsateurs en lecture essentiellement, il serait crétin d’utiliser Oracle. surtout si on est pas très exigent sur les performance. Après tout en mono-utilisateur on peut bien attendre quelques secondes le résultat d’une requête.

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